Deux ou plusieurs personnes peuvent se mettre en accord et contracter une dette. Dans ce cas, elles s’engagent chacune à rembourser cette dette au cas où l’une d’entre elles en sera incapable. Toutefois, elles sont autorisées à se retirer de cette obligation qui les lie. Lisez cet article afin de mieux comprendre la désolidarisation.
Qui peut se désolidariser d’un prêt ?
D’abord, toute personne physique ou morale peut choisir d’être solidaire de la dette d’une autre. Voulez-vous plus d’informations, retrouvez le ici. Si l’on prend l’exemple des couples mariés, ils sont a priori solidaires de leurs dettes. Ainsi, l’un d’eux peut être amené à répondre aux engagements pris par l’autre. Mais dans le cas où les époux ont divorcé, l’un d’eux peut à bon droit demander à se désolidariser des engagements pris par le conjoint. Habituellement, les époux sont appelés à répondre aux emprunts effectués entre eux.
Comment faire la désolidarisation d’une dette ?
Pour se désolidariser d’une dette, la partie qui en prend l’initiative doit la notifier à la banque ou l’établissement de crédit. Celui-ci va alors, analyser la recevabilité de cette demande. Dès lors qu’il remarque que l’emprunteur est capable d’honorer à ses engagements, il peut accéder à cette demande. En outre, l’emprunteur doit expressément accepter de régler elle-même la totalité de cette charge. La requête de désolidarisation en la forme doit prendre en compte un certain nombre de points indispensables. Il s’agit du motif, des références de la dette, les modalités. Dans certains cas, une personne peut choisir de façon volontaire de rembourser la totalité d’un prêt. Ainsi, elle portera son intention au prêteur qui analysera. Une suite favorable peut lui être donnée ou non. La désolidarisation d’une dette peut intervenir dans diverses opérations. Lesquelles sont gérées souvent à la banque, dans les sociétés d’assurance.